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Comme d’habitude, on ne sait jamais de quoi sera fait un nouvel album de Rubin Steiner. Depuis 98 en effet, le tourangeau s’est amusé à sampler du vieux jazz, à faire tourner des arpeggios de synthé analogique, à jouer avec des boites à rythmes pour danser, à faire hurler sa guitare, à composer des hymnes exotica et autant de tueries rock n’roll, disco punk ou hip-hop. Aujourd’hui il joue avec des synthés et des boites à rythmes et laisse tomber les samples, les guitares, et l’exotica pour plonger dans sa vision très particulière de la musique pour danser : des ambiances SF, des monstres, de l’amour et des synthétiseurs retro-futuristes. Certains trouveront ça techno, d’autres rock n’roll, d’autre encore post-punk ou disco. Comme d’habitude, Rubin Steiner ne fait que du Rubin Steiner, et toujours en mode DIY, spontané et abyssal, sans chercher à caresser dans le sens du poil. Et encore une fois, c’est de la bombe bébé.
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