Bonne idée que d'avoir étoffé les troupes et de s'être accompagné d'électricité. Ainsi Vincent Dupas, alias My name is nobody, évite de tourner en rond dans son château de sable folk, contrairement à ce que le manège de la pochette pourrait faire croire. En laissant voguer les guitares électriques et les claviers au gré d'un rythme qui s'emballe parfois, il renouvelle notre intérêt, qui s'était un peu tassé sur un deuxième disque trop prévisible. Vincent n'hésite pas à jeter sa voix dans la nuit, à hurler aux loups, à se joindre à des chœurs fantomatiques, et ainsi à donner du mouvement à un disque qui déborde les codes et les couleurs. Après avoir grillé quelques fusibles psychédéliques 70's, s'être laissé aller à sautiller sur une pop revigorante, le groupe revient à la douceur de la ballade américaine qui a fait sa renommée première, mais il ne s'y attarde pas plus que ça, car la prochaine "expérimentation" attend : un truc martial, halluciné, qui change la perspective que l'on avait de My name is nobody. "The mentor" la chanson, comme l'album, étonne, secoue et donne à espérer qu'un petit grain de folie s'est aussi invité sur scène. [C]
Nouvel Album.
CD album 11 titres.
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